Benoît Vigilant : « Je vais finir par creuser un trou dans mon jardin »
Période de confinement oblige, le joueur du Belfort Sochaux Montbéliard Footgolf Club doit s’adapter dans sa vie professionnelle et mettre sa saison de footgolf sur pause.
Qui es-tu dans la vie privée ?
J’ai 37 ans, je suis pacsé et j’ai deux enfants : un petit garçon de 2 ans, une petite fille de 4 mois. J’ai une femme géniale avec qui je partage ma vie depuis 10 ans. Je suis responsable achats dans un groupe événementiel. J’aime voyager, les soirées entre potes, faire de la musique, du sport… bref, les bonnes choses de la vie !
Comment gères-tu cette période de confinement liée au Coronavirus ? Travailles-tu encore ?
On vit une période inédite, il faut prendre le virus au sérieux et faire très attention. Côté travail, le secteur événementiel est très touché, je suis en activité partielle avec du home office. Et avec les enfants, ce n’est pas simple tous les jours.
Est-ce que toi aussi, comme tous les passionnés de footgolf, tu ressens déjà un manque des greens, des drives, des putts… ?
C’est sûr que j’ai envie de taper dans la balle et les compétitions me manquent, mais il faut savoir mettre le footgolf en suspens tant que la situation sanitaire n’est pas réglée. Mais si ça continue, je vais finir par creuser un bogey dans mon jardin ! (rires) C’est comme si on vivait deux hivers à la suite. On reviendra tous, avec encore plus d’envie, très bientôt j’espère.
Quel joueur de footgolf es-tu ? Quelles sont tes qualités et tes défauts ?
J’ai découvert le footgolf fin 2016. J’ai joué au football toute ma vie, j’ai tout de suite accroché avec la discipline, car c’est le moyen de rester en contact avec le ballon, de varier les frappes de balle et de jouer sur des billards en pleine nature. J’essaie de jouer entre cinq et dix étapes par an. En tournoi, je suis capable du meilleur comme du pire ! Je pense avoir un bon drive, mais mes approches et mes putts sont encore largement perfectibles.
Toi qui est gaucher, explique-nous quel processus tu mets en place quand tu te retrouves face à un trou de droitier ?
C’est marrant, sur les parcours, j’entends plus souvent les droitiers parler de trous de gaucher que l’inverse… (rires) Très franchement, je joue à l’instinct la plupart du temps et comme j’ai zéro pied droit, je vais toujours préférer un bon vieil extérieur du gauche si je suis en position compliquée.
Lors d’un double, préfères-tu jouer avec un droitier ou un gaucher ? Dans un binôme, es-tu plutôt celui qui putte ou celui qui fait les approches ?
Peu importe, mais je dirais que jouer avec un gaucher amène à avoir moins de surprise dans les trajectoires, on sait tout de suite où l’autre va aller. Je ne suis pas un expert du double, mais je préfère permuter les postes. Cela permet aux deux joueurs de varier et de rester concentrés sur leur prochain coup. Après, c’est une question de feeling.
Quel est ton meilleur souvenir de footgolf et le meilleur coup que tu as joué ?
Mon premier Classic en Suisse en 2017 : golf magnifique, grand soleil, panorama exceptionnel, un kiff absolu. Mon plus beau coup ? Peut-être le hole in one sur le trou 4 à Mâcon. Sûrement mon seul et dernier albatros !
Dans l’optique où la saison de footgolf reprend, quelles étapes souhaites-tu disputer ?
J’aimerais surtout découvrir de nouveaux golfs : j’espère aller à Toulouse, Belfort, Rougemont et faire pour la première fois l’Open de France. Après, on verra en fonction de mes disponibilités, je n’ai pas de calendrier précis. Et puis, il faut négocier avec ma femme aussi !
Quel(le) footgolfeur(euse) t'impressionne ?
Le niveau des joueurs monte sans cesse, chapeau à ceux qui mettent la barre haut tous les week-ends. Mais mon joueur préféré, c’est mon ami Tabet El Mrabti bien évidemment ! C’est grâce à lui que je joue au footgolf. Même s’il me fait marrer quand il pète un câble sur un trou… (rires) Il est devenu complet et vraiment régulier au fil du temps. Il y a aussi des top joueurs à Belfort Sochaux Montbéliard, de qui j’espère m’inspirer pour progresser.