Laetitia Caudron : "Le FootGolf est fait pour moi"
Suite des interviews menées par Footgolf France pour découvrir ou redécouvrir les joueurs et joueuses qui font le FootGolf dans notre pays. À la découverte de Laetitia Caudron, joueuse du Nice FootGolf Club et troisième du dernier championnat.
Qui es-tu dans la vie privée ?
J’ai 36 ans, je suis en couple depuis presque 12 ans et pacsée depuis deux ans. Je n’ai pas d’enfant, mais mon métier est auxiliaire de puériculture en micro-crèche. Donc les enfants font partie de ma vie. Je suis quelqu’un de calme (en apparence !), souriante et discrète. Je suis très famille, je donnerai tout pour ceux que j’aime. J’aime beaucoup écouter de la musique, aller à des concerts, me balader au bord de mer sur la Côte d’Azur, regarder le sport à la télé… et manger des sushis !
Quand et comment as-tu découvert le FootGolf ?
J’ai découvert le FootGolf en juillet 2018 en regardant un reportage diffusé sur Bein Sports. Je venais d’arrêter ma petite carrière footballistiques débutée en 1994. Ça m’a tout de suite intéressé. Dès la fin du reportage, j’ai cherché sur Internet le club le plus proche de chez moi. J’ai contacté le Nice FootGolf Club et quelques mois plus tard, j’ai fait une initiation. J’ai littéralement kiffé ! J’ai rejoué une seconde fois, puis j’ai définitivement validé ma passion pour le FootGolf en prenant ma première licence en 2019.
Qu'est-ce qui te plaît dans le FootGolf ?
Étant une vraie passionnée de football, il était difficile pour moi d’arrêter du jour au lendemain. Sur un terrain de football, j’étais n°10. J’adorais distribuer le jeu et tirer les coups de pied arrêtés. Le FootGolf est fait pour moi ! En plus, on m’a souvent reproché de ne pas courir assez sur le terrain. Au FootGolf, je suis tranquille avec ça (rires). Et puis comment ne pas apprécier de jouer dans de si beaux endroits…
Quel bilan tires-tu de ta première saison de FootGolfeuse et quel est le meilleur souvenir que tu en gardes ?
Si je dois faire un bilan numérique, je suis assez satisfaite. Mais mes coéquipiers vous diront qu’il est très rare que je sois contente de moi (rires). Par manque de budget, je n’ai pu faire que six étapes et je termine troisième du championnat de France. Ça m’encourage pour la nouvelle saison qui approche de plus en plus. En ce qui concerne le bilan physique, cela a été plus compliqué. Je découvrais le sport et je ne m’étais pas bien préparé. J’ai beaucoup appris de ces petites blessures. Mon meilleur souvenir reste ma première victoire à Gex. C’était seulement ma deuxième étape. Nous étions beaucoup de joueurs du club à avoir fait le déplacement. Faire ce play-off devant tout le monde m’a donné beaucoup d’adrénaline que je veux revivre, même si ça m’a valu une magnifique virgule sur le premier putt pour la victoire… (rires)
Selon toi, quelles qualités doit avoir une FootGolfeuse pour obtenir des performances ?
Quand j’ai commencé, j’aurais dit la puissance. Mais après une saison, mes cuisses et moi avons changé d’avis ! Bien sûr, il faut quand même un minimum de puissance, ne serait-ce quand il faut passer différents obstacles. Mais c’est surtout la concentration et l’intelligence de jeu qui priment au FootGolf. Il faut sans cesse réfléchir, analyser, jouer un trou après l’autre et ne rien lâcher jusqu’à la fin. La technique est aussi importante et pouvoir jouer des deux pieds est un réel atout !
Quel(le) FootGolfeur(euse) t'impressionne ?
Je n’ai pas fait beaucoup d’étapes, donc difficile de ressortir des noms. Je connais un peu plus les gars de mon club avec qui je m’entraîne. Donc je vais dire Anthony Catalayud qui a une frappe tellement puissante et précise. Je vais tout de même citer Matias Perrone. J’ai vu plusieurs vidéos de lui. Pour moi, il est le plus inspirant par sa régularité sur une saison entière et sa précision intraitable. Je l’envie beaucoup quand je vois qu’il peut vivre de sa passion. Qui n’aimerait pas être à sa place ?
Quelle est l'étape que tu ne veux surtout pas manquer cette saison et pourquoi ?
L’Open de France. L’année dernière, c’est la seule de mes six étapes disputées où je ne suis pas montée sur le podium. Je suis complétement passée à côté et j’en garde un mauvais souvenir, surtout que les meilleures joueuses mondiales étaient présentes. J’aurais aimé me confronter à elles lors du round final. Vivement le 26 juin, surtout que le tournoi est repassé en Major, donc il y aura de gros points à aller chercher.